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Elisa Guillen Gutierrez
Elisa Guillen GutierrezÉtudiante en thèse (Directeur: E. Sander, Tuteur : A. Lammel) Mots-clés:Développement cognitif – Connaissances naïves – Conceptualisation - Acquisition des connaissances – Raisonnement – Culture – Réchauffement climatique. Thèmes de recherches:Titre de la thèse : Etude comparative des connaissances naïves sur le réchauffement climatique chez les enfants et adolescents en France et au Mexique.La problématique générale de notre recherche s’inscrit dans les interrogations concernant la relation société/climat dans une perspective interculturelle cognitivo-développementale. Depuis quelques années, certains psychologues ont commencé à souligner l’importance des effets psychologiques dû au réchauffement climatique. Ainsi, Levy- Leboyer et al. (1991) et Pawlik (1991) ont décrit la nécessité de mieux connaître les processus cognitifs face à un danger sérieux, comme le réchauffement climatique. Dans cette perspective, nous nous sommes intéressées aux connaissances naïves dans la mesure où elles jouent un rôle déterminant dans l’acquisition des savoirs scientifiques. En effet, les élèves lorsqu’ils entrent à l’école portent déjà un ²bagage² de connaissances des objets et des phénomènes qui les entourent. Tout cela influence la perception qu’ils ont du monde et par conséquent cela influence aussi la manière dont ils vont acquérir de nouvelles connaissances. Dans notre mémoire de Master 2, nous avons exploré l’incidence des connaissances naïves concernant le réchauffement climatique sur les savoirs scientifiques. Nos résultats montrent non seulement que le concept de réchauffement climatique est en cours d’élaboration mais aussi révèlent une coexistence des connaissances naïves et scientifiques. Nous pensons que ces éléments entrainent la formation de misconceptions et provoquent des difficultés d'apprentissage des savoirs scientifiques relatives au réchauffement climatique. Par ailleurs, un point qui a attiré particulièrement notre attention est l’exclusion du facteur humain dans l’environnement. A ce sujet, Pointing (2008), signale que la manière dont l’homme se situe par rapport à la nature dépend directement des actions considérées dans la société humaine comme légitimes et justifiées moralement. De ce fait, nous nous demandons si dans les sociétés avec une culture collectiviste (Deschamps et al. 1999; Hofstede, 2005; Markus et Kitayama, 1991) et ayant un raisonnement holistique (Katz et al. 2002 ; Lammel et al. 2005), le facteur humain sera plus facilement intégré. Aussi, nous allons nous employer à identifier le rôle de la culture comme celui des contraintes environnementales sur l’organisation et l’évolution des connaissances naïves à propos du réchauffement climatique.
Liens favoris :Bibliographie: Lammel, A., Dugas, E., & Guillen, G., E. (2011). Traditional way of thinking and prediction of climate in New Caledonia (France). Indian Journal of Traditional Knowledge, 10(1), 13-20. Lammel, A., & Guillen, G., E. (2011). Las concepciones implícitas de la inteligencia en contextos culturales diferentes. Revista Electrónica de Psicología de Iztacala, 14, 15-33. Lammel, A., Guillen, G., E., Dugas, E. & Jamet, F. (sous press) "Cultural and environmental changes: Cognitive adaptation to global warming" IACCP conference proceedings.
Communications : Guillen Gutierrez, E., &Lammel, A. (2011). The conceptualization of environment and nature regarding specific contrasted backgrounds. 9th Biennial Conference in Environmental Psychology, September 26-28, Eindhoven, Netherlands. Date de création : 04/11/2009 @ 20:16 |